Après un traitement TransPKR
La Trans PKR est une technique de chirurgie réfractive sans contact mécanique direct avec l’œil, donc peu invasive. Elle est notamment recommandée en cas de contre-indication au Lasik, pour traiter la myopie et l’astigmatisme modéré. Les suites de ce traitement sont moins douloureuses qu’après une PKR classique, et l’essentiel de la récupération visuelle se fait progressivement en 10 à 15 jours. Au cours de la période post-opératoire, il est impératif de suivre le traitement local prescrit et de respecter certaines précautions simples, pour éviter les complications. Dans ces conditions, celles-ci sont rarissimes.
Rappel sur la Trans PKR
La Trans PKR est une solution alternative de choix lorsque le Lasik est contre-indiqué, notamment en cas de cornée trop fine (moins de 500 micromètres) ou d’activités à risque élevé de choc oculaire. Le protocole Trans PKR est principalement utilisé pour corriger les myopies, même relativement fortes, ainsi que les astigmatismes modérés. La prise en charge de l’hypermétropie par Trans PKR reste bien plus marginale, tout comme celle de la presbytie.
Le principe de la Trans PKR est de remodeler la cornée par photoablation à l’aide d’un laser Excimer. C’est une procédure qui n’implique aucun contact mécanique avec l’œil (à l’inverse d’une PKR classique), ce qui accroît le confort du patient et diminue le risque d’infection ou d’irritation post-opératoires.
Les suites opératoires de la Trans PKR
La Trans PKR ne requiert aucune hospitalisation. Le patient regagne son domicile immédiatement après l’intervention et doit prévoir de s’y reposer quelques jours. Notamment, les activités physiques trop intenses, la natation ou les sports de contact, doivent être évités pendant au moins 7 à 10 jours.
La douleur post-opératoire après Trans PKR, souvent apparentée à une légère sensation de brûlure, est plus marquée qu’après un SMILE ou un Lasik. Cependant, elle est bien contrôlée par les antalgiques prescrits et est uniquement ressentie pendant 48 à 72 heures. Par ailleurs, elle est moins intense que celle rencontrée après une PKR classique, grâce à l’absence totale de contact mécanique sur l’œil au cours de l’opération.
Enfin, au cours des premiers jours, l’œil opéré doit être protégé. Cela se traduit par le port nocturne d’une coque et la consigne impérative d’éviter de le frotter.
Trans PKR : traitement post-opératoire
Un collyre antibiotique est généralement prescrit pour 1 semaine, complété par des gouttes anti-inflammatoires dont l’utilisation peut se poursuivre pendant 1 mois. Les consultations de contrôle sont programmées à environ 7 jours, puis à 1 ou 2 mois, pour vérifier la bonne récupération du patient.
Récupération visuelle après Trans PKR
Après un traitement de Trans PKR, la récupération visuelle est progressive. La vision reste souvent floue la première semaine, le temps que l’épithélium cornéen se reconstitue. Cependant, la cicatrisation épithéliale étant généralement plus rapide qu’en PKR conventionnelle, l’amélioration fonctionnelle intervient également plus tôt, avec un retour plus rapide à la vie quotidienne. L’acuité visuelle s’améliore très nettement au bout de 10 à 15 jours, mais la stabilisation complète du résultat peut nécessiter 1 à 2 mois.
Questions fréquentes
Est-il possible de bénéficier d’un arrêt maladie après une intervention de Trans PKR ?
Non. En effet, comme tous les traitements de chirurgie réfractive (hors correction apportée par pose d’implant pour traiter la cataracte), la Trans PKR est considérée comme un acte de confort par l’Assurance Maladie. Cela s’explique par le fait que les troubles visuels que traite cette méthode peuvent être pris en charge par le port de verres correcteurs.
Ainsi, il n’est pas possible de se voir prescrire un arrêt maladie. Il est cependant recommandé de stopper son activité professionnelle et de se reposer durant quelques jours, en posant des congés.
Quand peut-on retourner travailler après une Trans PKR ?
Le délai nécessaire avant un retour au travail dépend surtout de l’activité professionnelle exercée. Pour les métiers sédentaires sans exposition à la poussière, un retour est généralement envisageable après 3 à 5 jours de repos. Cependant, la vision reste souvent floue pendant la première semaine, ce qui peut gêner certaines tâches, notamment la conduite ou le travail sur ordinateur.
Pour les professions manuelles, physiques ou exposées (agents en extérieur, métiers de la santé, environnements industriels), un délai d’une dizaine de jours est préférable, afin de garantir une bonne cicatrisation et d’éviter tout risque d’irritation ou de choc.
Dans tous les cas, le retour aux activités est rythmé par le chirurgien qui adapte ses recommandations à chaque patient. Celles-ci doivent impérativement être respectées puisqu’une reprise trop précoce pourrait compromettre le bon déroulement de la convalescence ou engendrer des complications.
Que faire en cas de manifestations post-opératoires anormales ?
Le suivi post-opératoire du patient fait partie intégrante du traitement et il est assuré par le chirurgien qui a opéré. La première consultation de contrôle a lieu environ 1 semaine après l’intervention, au moment où sont retirées les lentilles pansements. Puis, c’est généralement au bout de 2 mois environ qu’est organisée la dernière visite, pour constater le résultat final.
Cependant, au-delà de ces consultations normales, le patient doit impérativement contacter le praticien s’il pense rencontrer des symptômes post-opératoires anormaux. Parmi les signes qui doivent alerter figurent des douleurs importantes, des rougeurs excessives ou une baisse brutale de l’acuité visuelle. Dans ces différents cas, il est essentiel de s’assurer de l’absence de complications. Elles sont toutefois rarissimes, mais, quand elles se produisent, plus leur prise en charge est précoce, plus elle est efficace.
Découvrez aussi
TROUBLES DE LA VISION
CHIRURGIE RÉFRACTIVE
TECHNIQUES CHIRURGICALES
0 commentaires